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TOUT TRAVAIL


MÉRITE SALAIRE




Un don de soi... gagnant-gagnant


 

Beaucoup de praticiens du bien-être s’entendent sur un point : cette profession, c’est un don de soi. Dès lors, il s’avère parfois difficile de déterminer la place que doit prendre l’argent dans ce métier. Certains vont même jusqu’à penser qu’ils ne méritent pas de salaire, faute de quoi cela entraverait le bien fondé de leurs pratiques.


 

Si vous vous reconnaissez dans ces quelques lignes, sachez qu’il n’en est rien. Pour donner le meilleur de soi – car c’est ce que nous recherchons – il faut en avoir les moyens. Il s’agit alors d’avoir des capacités physiques, une stabilité émotionnelle, mais également des moyens financiers. Ces 3 facteurs sont directement liés, et ce pour une raison évidente : pour donner du bien, vous devez être bien. En effet, notre comportement reflète ce que nous ressentons. Si vous ne disposez pas des moyens nécessaires pour prodiguer des soins de qualité, cela engendrera une dualité en vous que les clients pourraient ressentir.


 

Dans le secteur du bien-être, le métier se doit d’être une source positive pour le praticien car cela influe immédiatement sur l’énergie qu’il dégage. Ainsi, pour son propre confort et celui des clients, ce dévouement doit être rétribué. Cela permettra de procurer les meilleurs services. Tant que le but principal reste de donner, il n’y a aucune gêne à recevoir une compensation financière – quitte à ce que celle-ci soit directement réinvestie dans l’activité.


Vivre de sa passion, c’est possible !

 

Une passion, c’est le fait de ressentir un intérêt très profond pour quelque chose. Quoi de mieux lorsqu’un métier exercé devient une véritable passion (ou l’inverse !).

 

La durée pendant laquelle nous avons la capacité d’exercer une passion dépend immanquablement du revenu qu’elle nous procure. En effet, nous espérons que cette passion persistera aussi longtemps que possible. Pour créer cette durabilité, il faut alors que ce que l’on entreprend soit rentable. Cela permet d’une part d’assurer une certaine stabilité à votre activité et d’autre part de réinvestir cet argent afin d’augmenter la qualité des services proposés.

 


Qualité et Valeur : les clés du 21e siècle

 

Bien que l’on soit en période de crise, il ne faut pas craindre d’adapter ses prix à la qualité des services proposés. Il faut savoir que les clients sont prêts à payer une certaine somme dans deux cas : pour leurs priorités et/ou pour les services de qualité.

 

Plus un service est cher, plus sa valeur augmente dans l’esprit du client. Dans cette optique, il ne recherchera pas le moins cher, mais bien le meilleur. Détenir les prix les plus bas du marché reviendrait donc à dévaloriser la qualité de vos services.

 

 

Refuser une rétribution en échange des services que l’on propose ne rend donc service à personne. A l’inverse, cela peut tromper le client quant à la qualité de vos services d’un côté, et de l’autre cela peut freiner vos investissements quant au matériel, au confort proposé, ou au petit plus qui pourrait faire la différence.

 

Il faut garder à l’esprit que le principe du don de soi est d’application s’il reste notre but premier. L’argent n’est autre qu’un moyen d’échange, entre un besoin que ressent le client et une solution apportée par le praticien.